L’Association Américaine de Psychiatrie définit l’état de stress post-traumatique (ESPT) comme « un état morbide survenu au décours d’un évènement exceptionnellement violent, capable de provoquer de la détresse pour quiconque. Par exemple, être menacé pour sa vie ou pour celle de ses proches, être agressé, être victime d’un accident ou d’une catastrophe ».
Il y a souvent un délai entre l’évènement stressant et la survenue des symptômes d’ESPT: il s’agit de la « phase de latence ».
Quels sont les symptômes de l’ESPT?
 1) La reviviscence : la journée, la personne souffre de « flash back », des images du traumatisme s’imposent à elle, et la nuit, les rêves, ou plutôt les cauchemars, lui font revivre le traumatisme.
2) Fatigue, repli sur soi, évitement de toutes situations susceptibles de rappeler de près ou de loin le traumatisme.
3) Anxiété, hypervigilence, … la personne reste sur ses gardes dans une attitude de méfiance, maintenant ainsi un fond anxieux important.
4) Très souvent, en cas de traumatisme vécu au sein d’un groupe, la culpabilité est présente. Etrangement, si une personne se retrouve parmi de rares survivants, elle peut s’en sentir « coupable » ou comme ayant « trahi » le reste du groupe.

Il y a malheureusement encore bien d’autres symptômes directs et indirects à l’ESPT.

Quelles aides et solutions ?
Au plus la personne était fragilisée psychologiquement avant l’évènement, au plus fort est l’impact.
Les techniques de psychothérapie les plus adaptées en de tels cas sont l’hypnose, l’EMDR, la PNL et l’Eft, en complément, l’écoute de séances d’auto-hypnose apaisantes sera une aide précieuse.